A la lecture du Le Parisien 77 – Seine et Marne, nous constatons malheureusement à quel point notre groupe Réinventons Melun avait raison de militer depuis des années pour l’implantation d’une antenne de police municipale à la gare. Dès l’ouverture, l’activité des policiers engagés fut intense.
En conseil municipal, une gauche locale complètement hors sol sur ces sujets comme sur tant d’autres n’a cessé de s’opposer à l’installation d’une telle antenne à la gare, prétextant une absence de problématique sur le sujet dans ce secteur. Elle allait même jusqu’à qualifier Monsieur le Maire Kadir Mebarek de raciste, lors du conseil municipal du 01/02/2024 dès qu’il évoquait l’insécurité à la gare selon une logique qui nous échappe. Comme à son habitude, portée par des neurotransmetteurs défaillants, elle se livrait à son péché mignon: prétendre combattre ce qu’elle favorise intrinsèquement dans ses discours.
A l’heure où il est de plus en plus important de rappeler quelques principes fondamentaux:- nous continuerons toujours d’être du côté des victimes d’agressions verbales ou physiques, de vols à l’arrachée, sans trouver la moindre circonstance atténuante à ceux qui les commettent. – nous serons toujours du côté des buralistes qui paient des charges comme n’importe quel commerce aux dépens des réseaux de cigarettes de contrebande qui exploitent la misère humaine en s’appuyant eux-mêmes sur des réseaux d’immigration illégale. – nous serons toujours du côté des artisans taxis justifiant d’une licence et ne devant en aucun cas subir la présence de taxis clandestins.
Pendant de trop nombreuses années, bien qu’également dans le programme pour lequel il fut élu, notre ancien maire devenu sénateur bottait systématiquement en touche pour œuvrer à l’installation de cette antenne. Nous louons donc la décision prise par son successeur d’agir concrètement et de répondre en partie à nos préoccupations.
Cependant, si nous voulions un commissariat à la gare, c’était avant tout pour répondre au besoin croissant d’accompagnement des voyageurs à leur arrivée, et principalement le soir. Nous militons donc pour une présence policière soutenue jusqu’à l’arrivée du dernier train, des derniers bus. Nous souhaitons rappeler à la majorité que les délinquants en tout genre ne connaissent pas les 35h, apprécient particulièrement les ambiances nocturnes sans convention collective et sont rarement des militants acharnés du repos dominical. Au-delà d’un local, il est donc nécessaire de redimensionner sérieusement les moyens humains pour faire de cette gare une entrée de ville agréable.