Jean-Pierre Raffarin déclarait en 2002 que l’insécurité est la première des inégalités. Melun est l’exemple type de la ville où règne ces deux fléaux.
Dans notre liste, nous vivons Melun tous les jours, nous discutons souvent avec nos voisins, de tous les quartiers. L’un des thèmes qui revient systématiquement est l’insécurité.
Cette insécurité est malheureusement très présente, tous les jours, insidieuse.
Tous les quartiers sont touchés, dans les hauts de Melun (Almont, Mezereaux, Jules Ferry, Schuman et Montaigu) bien sûr avec des rodéos sauvages par exemple, mais aussi au sud dans le quartier de l’Ermitage autour de la gare avec des trafics en tous genres, ou encore en plein centre-ville certains samedis de mariages avec les arrivées extrêmement dangereuses de cortèges irrespectueux et de 2 roues motorisés ou quads sur les trottoirs.
En effet comment peut-on supporter des trafics de drogues à ciel ouvert ou dans les halls d’immeubles en bas de chez soi, avec parfois le « menu » et les tarifs affichés ostensiblement.
Être obligé de présenter sa carte d’identité à des individus postés 24h sur 24h à l’entrée de son immeuble pour pouvoir rentrer chez soi est difficilement concevable mais c’est la triste réalité.
Comment dans ces conditions recevoir notre famille, nos amis ou bien nos petits-enfants sereinement ? Les agressions sont fréquentes et la plupart du temps impunies car il règne une certaine omerta.
Comment élever sereinement ses enfants quand au bas de son immeuble des tirs retentissent, des bagarres incessantes créent des nuisances sonores et troublent l’ordre public ?
Comment ne pas craindre un drame lorsque certaines infrastructures routières de la ville ne sont pas adaptées ni sécurisées et que des véhicules roulent à vive allure sur des trottoirs risquant de percuter par exemple une mère de famille accompagnant ses enfants à l’école ?
Comment peut-on baisser les bras face au harcèlement de rue que subissent régulièrement les femmes les poussant à se véhiculer plutôt qu’à utiliser les transports en commun ou la marche à pied ?
Cette insécurité est aussi croissante depuis 20 ans, cela ne s’arrange pas car le maire sortant et son équipe, à force de compromis mous, de clientélisme récurrent, et de laisser-faire complaisant, a finalement baissé les bras et livré nos quartiers aux dealers, organisés comme de véritables entreprises commerciales obscures.
Il est regrettable d’être co-fondateur du parti AGIR si proche du gouvernement LREM du président Macron et de ne pas avoir réussi à obtenir auprès de celui-ci des moyens supplémentaires en terme d’effectifs de Police Nationale pour la ville préfecture de Seine-et-Marne
Le laxisme du maire sortant sur ces sujets est regrettable d’autant que les promesses de campagne n’ont pas été tenues en terme d’effectifs de Police Municipale. Sur les 50 postes promis par Louis VOGEL seuls 33 sont effectifs à ce jour, il en manque donc un tiers à l’appel. Le résultat est là, lorsqu’un citoyen melunais ne peut pas sortir de son garage car un véhicule est stationné devant celui-ci, la Police Municipale est malheureusement aux abonnés absents car déjà missionnée sur des actions relevant de la Police Nationale.
La Police Municipale n’a aucunement vocation à se substituer aux missions de Police Nationale, au contraire elle doit compléter celles-ci par la médiation sociale et la prévention. Cela n’a pas été le choix de l’équipe municipale sortante qui a confié cette mission à une association présidée par le maire et pour qui une nouvelle fois ce n’est pas la mission première celle-ci ayant pour vocation le développement économique et social du territoire.
Nous avons pu constater en pleine période de confinement que des individus récalcitrants au confinement, provocateurs et récidivistes ont été gérés par celle-ci sous forme de médiation alors qu’il aurait fallu durcir le ton à ce moment même en faisant intervenir les forces de l’ordre mais également imposer un couvre-feu. Témoin cet article « hallucinant » de la République de Seine et Marne
Chez Réinventons Melun, nous aspirons à la sécurité et la protection des citoyens contre toute forme de délinquance et d’incivilités. Cette sérénité retrouvée par les citoyens sera le socle d’une ville où il fera bon vivre ensemble.
Une fois élus nous ne perdrons pas de temps et nous ferons en sorte, sans aucune complaisance avec les fauteurs de trouble, de rattraper le retard :
- Nous recruterons réellement les effectifs de Police dont Melun a besoin en attirant des policiers d’expériences en proximité
- Nous ouvrirons une annexe de notre Police Municipale dans le quartier de la gare
- Nous traquerons et interdirons fermement les rodéos sauvages en utilisant les caméras déjà installées
- En lien avec la préfecture, nous ferons inlassablement intervenir les brigades spécialisées de la Police Nationale pour démanteler les trafics de drogues
- Nous n’hésiterons pas à faire annuler ou reporter un mariage s’il ne respecte pas la charte de bonne conduite signée par les futurs mariés
- Parallèlement, nous mettrons fin aux pratiques clientélistes, nous ferons signer à tous les élus et cadres communaux la charte Anticor
- En lien avec les bailleurs sociaux, nous veillerons à l’entretien régulier des immeubles par une remontée informatique immédiate des dégradations et incivilités, que nous ferons réparer très rapidement tout en sanctionnant sur le principe Tolérance Zéro.
Nous souhaitons mettre au fin au laxisme de l’ère Louis Vogel et souhaitons agir avec fermeté dans l’esprit de la République afin que les citoyens Melunais puissent retrouver la sérénité.
Notre but est simple mais ambitieux compte tenu de l’état d’insécurité dans lequel le maire sortant laisse la ville : Rétablir l’ordre Républicain